Mon été haïku

Album jeunesse (texte de J. Painchaud, illustrations de Chloloula), Montréal, Éditions Druide, 2021.

À travers une histoire qui célèbre l’été en ville, ses ruelles et ses chaudes soirées d’été, Billie et Thomas s’initient à l’art du haïku avec leur nouvelle voisine poète. En prime : une anthologie de 86 haïkus (en grande majorité de poètes québécois), 10 conseils pour en écrire et des idées de projets pour les noter ou les présenter dans l’espace public. Prix littéraire des enseignant.e.s de français, dans la catégorie  « album jeunesse » 2022.

« Ce sublime album mérite sa place dans votre bibliothèque familiale ! (…) En plus de toute cette magie des mots, cet album nous réserve une surprise : un récit plus touchant que celui auquel on pouvait s’attendre… (…) Impossible de ne pas tomber sous le charme de la belle relation entre Jeanne et ses petits voisins, et de cette merveille qu’est le haïku! »

Anne-Marie Lobbe, Le Journal de Montréal, 12 juin 2021.

 « L’album Mon été haïku, aussi ludique qu’instructif, dégage une ambiance festive. C’est un magnifique livre jeunesse à se procurer pour le plaisir des yeux, la belle sélection des haïkus et la finesse de l’écriture. »

Claude Rodrigue, « Chronique du Canada», in Gong, revue francophone de haïku, octobre-décembre  2021.


ABC MTL

Album jeunesse (texte de J. Painchaud, photos de Bruno Ricca, traduction de Katia Grubisic), Montréal, Linda Leith Publishing, 2019.

“A wonderful way to remind yourself of the city. (…) A beautiful book. (…) If you are a Montrealer, you can keep it on your coffee table. (…) A playful, poetic tour guide.”
Angus Byers, CBC Radio One, 28 janvier 2020.


ABC MTL

Album jeunesse (idée initiale et textes de Jeanne Painchaud, photos de Bruno Ricca), Montréal, Les éditions Les 400 Coups, 2017.

Un abécédaire de Montréal, déclinée en une mosaïque de mots et de photos hautes en couleur! De A à Z, chaque lettre présente une facette de la ville, autant de prétextes pour l’apprivoiser dans toute sa diversité. En fin de volume, un paragraphe par « facette » permet d’en savoir plus long sur chacune des réalités montréalaises choisies. À classer dans la catégorie « beaux livres », assurément. Pour les 9 à… 99 ans.  En nomination aux grands Prix jeunesse TD et Harry Black, et au Prix Radio-Canada. ABC MTL ne rafle pas de prix, mais… l’auteure gagne en confiance!

«Grâce à cet œil allumé, et à celui très singulier de Ricca, le portrait offert de Montréal ne tombe jamais dans le cliché, insistant sur des détails qui échappent parfois au commun et saisissent la beauté là où elle est.» (appréciation : 4 étoiles)
— Marie Fradette, Le Devoir, 13 mai 2017

«ABCMTL ne manque pas de poésie. Jeanne Painchaud, cette magicienne du haïku, nous fait découvrir sa ville d’adoption dans un abécédaire bien particulier. Traverser Montréal de A à Z, découvrir chaque représentation des vingt-six lettres de l’alphabet dans les paysages urbains croqués par le photographe Bruno Ricca et compléter le tout, par une touche de poésie … Voici ce à quoi vous convie ce très bel album des éditions 400 coups. (…) Un album riche en découvertes qui a sa place sur votre table de salon.»
— Richard Migneault, blogue québécois «Polar, noir et blanc», 29 mai 2017.

«Un album parfait pour un magnifique projet en univers social dans votre classe du 1er cycle! Une très belle collaboration entre Jeanne Painchaud et Bruno Ricca dont l’aboutissement est un abécédaire audacieux et inspirant!»
— Julie Robert, blogue «J’enseigne avec la littérature jeunesse», 7 juin 2017.

« Un magnifique abécédaire à laisser entre les mains des plus petits et des plus grands, pour le plaisir de nouvelles découvertes à chaque relecture. »

Céline Rufiange, « Visite guidée de Montréal », in Lurelu, automne 2017 (la seule revue québécoise exclusivement consacrée à la littérature pour la jeunesse).

« Présenté sous la forme d’un abécédaire, il s’apparente également au recueil de poésie; il invite à la contemplation et à une lecture esthétique, attentive aux mots et aux images évoquées. Mais, frayant également avec avec le documentaire, il appelle inévitablement une lecture plus informative.  »

Élaine Turgeon, « Instantanés poétiques », in Lurelu, hiver 2019.


Hochelaga mon quartier

Album jeunesse (écrit par des écoliers montréalais, illustrés par Rogé), Montréal, Éditions de la Bagnole, 2015.

Album jeunesse qui réunit des portraits d’enfants de l’illustrateur Rogé, et les poèmes et haïkus d’enfants du quartier Hochelaga-Maisonneuve, écrits dans la majorité des cas durant des ateliers d’écriture que j’ai animés. L’album est dans la même collection que Haïti mon pays (2010) et Mingan mon village (2012). Prix Alvine-Bélisle 2016 (préféré parmi 200 livres jeunesse).

« Voici un moment de grâce et une introduction particulièrement efficace à la poésie pour les plus jeunes. Car, je n’en doute pas une seconde, ils sauront s’identifier à ces poètes débutants qui cernent une partie de leur lieu de vie, lançant leur texte à la manière d’une sonde dans le réel. Tous les textes retenus sont importants à maints égards. (…) le cri de cette poésie sincère nous rejoint totalement. »
— Hugues Corriveau, Le Devoir, 5 décembre 2015.


Découper le silence, Regard amoureux sur le haïku

Recueil et essai de «haïku», Montréal, éditions Somme toute, 2015.

dans la chambre
le thé aussi chaud que ta peau –
il commence à neiger

 

 

«.. comme le journal de bord d’une des plus enthousiastes ambassadrices québécoises du poème en trois vers.»
— Dominic Tardif, «Changer le monde (trois vers à la fois)», Le Devoir, Montréal, 16 avril 2016.

«Presque une rencontre intime tant le discours est personnel. D’où le sous-titre : Regard amoureux sur le haïku. Elle y fait le point après des années de découvertes, d’expérimentations et d’écriture. Un livre clair (…). Vraiment utile. Un livre rare.»
— Serge Tomé, blogue belge spécialisé dans le haïku «Temps libres», Bruxelles février 2016.

«J’ai la chance de connaître cette écrivaine québécoise. Son livre lui ressemble : savant sans ostentation, sensible, tendre, joyeux et nostalgique à la fois. Un charme fou, oui. Et une somme, mine de rien. Tout y est : l’histoire, la technique et bien sûr une floraison de ces micro-poèmes nommés haïku.»
— Diane Cuyper, blogue français «Atmotsphère», Paris, 22 février 2016.


Le monstrueux secret des légumes

Album jeunesse (texte de Jeanne Painchaud et illustrations de PisHier), Éditions Les 400 Coups, Montréal, 2013.

Les parents vantent tout le temps les p’tits légumes. Mais ils ne les connaissent pas. Est-ce qu’ils t’ont déjà dit que les légumes sont des monstres? Sûrement pas! C’est un secret…

«Un conte atypique qui témoigne de l’effervescente créativité de ses auteurs.»
— Lysiane Drewitt, revue «Les Libraires» nov-déc. 2013, no 79, p. 64


Le ciel si pâle

Livre d’artistes (haïkus de Jeanne Painchaud et œuvres de l’artiste français Ivan Sigg), Éditions de la lune bleue, Paris, 2011. Édition limitée.

les yeux rouges
cette mouche a peut-être pleuré
elle aussi

«Ces haïkus sont d’une légèreté pleine d’amour blessé qu’on ne se lasse pas de relire.»
— Jean Antonini, Gong, revue francophone de haïku, no 34, janvier-mars 2012.


Histoires de pères

Collectif de 15 récits d’auteures sous la direction de Jeanne Painchaud, Éditions Les 400 coups, Fête des pères 2006.

LE père ? Plutôt LES pères ! 15 femmes de tous les horizons racontent, avec émotion et légèreté, leur père ; celui d’hier, celui d’aujourd’hui. Chaque père est singulier et occupe vraiment une place inattendue dans la vie de chacune de ces femmes. Les auteures : C. Bertrand, L. Bombardier, P. Brière, I. Cyr, F. Chicoine, M. Deland, D. Dubé, M. Giroux, S. Laliberté, M. Magny, S. Massicotte, C. Mavrikakis, J. Painchaud, H. Pedneault, J. Salgado.

«Une petite bombe, ce livre-là!»
— Claudia Larochelle, Journal de Montréal, 17 juin 2006.


Je marche à côté d’une joie

Instantanés, Les Heures bleues, Montréal/Québec, 1997. Réédité aux Éditions Les 400 coups en 2006.

Les premières incursions de mon fils dans le langage m’ont tout de suite intéressée. Avec elles, l’expression «langue maternelle» prenait une couleur vraiment nouvelle. Les rudiments du langage que je lui apprenais me revenaient par bribes, métamorphosés. Il y avait des expressions mémorables à noter, une sorte d’album des instantanés langagiers à monter. En retravaillant ces bons mots, j’ai pensé aux haïkus, ces poèmes japonais de trois lignes. J’ai alors découvert des liens étroits entre l’apprentissage du langage chez un jeune enfant et ces fameux petits poèmes nippons.

tu as froid dans mes bras
tu veux que je réchauffe
le vent

«Le plus grand mérite de l’auteure est d’avoir pu garder cette naïveté d’enfant, d’en avoir retrouvé l’essentiel lorsqu’elle traduisait l’éveil à la parole de celui qui devant elle grandissait. Cela nous donne de petites merveilles.»
— Hugues Corriveau, Lettres québécoises, printemps 1998.

«Ses haïkus, qui expriment l’enfance, ont une tendresse particulière, émouvante.»
— Pierre Vadeboncoeur, Liberté, no 237, août 1998.


Sous nos pas

Haïkus sous forme de «renku» (écrits par Jeanne Painchaud et Francine Chicoine, préface de Michel Garneau), Éditions David, Ottawa, 2003.

ruelle de Pointe Saint-Charles
un vieux soutien-gorge noir
sous la pluie froide

Jeanne est à Montréal / Francine à Baie-Comeau / le renku / c’est un dialogue / c’est ainsi que le canal Lachine se montre / et qu’il y a des raquettes dans le paysage / mais voyez-y / surtout le partage de cette attention / qui fait la vie si grande et le haïku possible / j’attire votre attention / sur la richesse du dialogue : /après la vision du / soutien-gorge noir / le poème côte-nord de Francine déclare
ni ciel / ni terre / que du blanc fou
aha ! / regardez bien ! Michel Garneau


Soudain

Recueil de haïkus accompagné de photographies de Serge Clément, Éditions David, Ottawa, 2002.

cimetière enneigé
l’allée déblayée
pour les vivants

L’impression qu’il est possible de cueillir, furtivement, des poèmes ici et là, un peu partout, au détour du parc, de la rue, du canal, du cimetière, ou dans son propre jardin. Les surprises, les craintes, les parallèles, les hasards apparaissent, lumineux, un si court instant, et s’évanouissent aussi vite, le temps de dire le mot : Soudain.

«Depuis l’écriture de ces haïkus, impossible que 8 années se soient écoulées. L’éphémérité de chacun, saisie au plus vrai d’un instant, a tissé son éternité. Chacun de ces haïkus rejoint une part d’universel et d’intemporel en nous.»
— Hélène Boissé, Gong, revue francophone de haïku, no 30, janvier-mars 2011.

«Un des plus beaux recueils de haïkus des éditions David : beaucoup d’émotion, de nombreuses voies explorées. Un vrai délice.»
— Dominique Chipot, blogue de cet expert français du haïku, «Le Haïku : le temps d’un instant», janvier 2003.


Le tour du sein (scrapbook)

Recueil de récits poétiques, Triptyque, Montréal, 1992.

Tour panoramique ? Ce collage tantôt troublant, tantôt fantaisiste, réunit vraies et faux articles de journaux, journal intime et relations de voyage ; il dresse un portrait en clair-obscur comme miroir du corps, de l’amour et du langage. Sein ou saint ? Trois fois trente-trois petits tours étourdissants, là où Agathe, la narratrice, écrit… et puis disparaît.

«Un ouvrage écrit par une journaliste culturelle qui défie toute classification et se joue allégrement des conventions. (…) D’un texte à l’autre, la thématique du sein sert de fil conducteur, de prétexte à faire un peu d’histoire et à jouer d’une plume drôlement bien aiguisée.»
— Marie-Claude Fortin, Voir, 10 septembre 1992.